Journal d’Isaac Nazario.
Le 14 février 2018
Je me nomme Isaac Nazario, et voici mon histoire.
Je ne la raconte pas à grand monde parce-que… Ok c’est le truc le plus ridicule que j’ai jamais dit. Qui ça intéresse ce genre de chose ? Les curieux comme vous. Mais, vous savez, je n’ai pas une vie
si exceptionnel que ça. Enfin bref. Je vais vous résumer une grande partie de ma vie.
J’suis né un 8 février 1993, à Darah, mais mes parents sont d’origines italiennes, d’où mon nom de famille…italien, si vous avez suivi.
J’aime pas vraiment mes parents, j’les déteste même. Ce sont des chasseurs de vampires. Ils n’existent pas pour moi, tant qu’ils n’auront pas changé. Jamais, donc.
Pourtant, ils devraient comprendre la différence, ce que c’est de s’faire rejeter. Mais la peur chez les gens, ça les fait dérailler, ils réfléchissent plus.
J’ai toujours vu la manière dont les plus puissant cherchaient à prendre le dessus. Les guerres de clans tout ça, je ne les ai vu que plus tard, quand je suis devenu adolescent. Non, c’est à la cour de récré qu’on voit la vérité. Les enfants, ils ont pas la même manière de penser, ils imitent les parents en pensant qu’ils sont des modèles parfait, et disent ce qu’ils pensent à voix haute.
Jamais j’ai suivi la voie de mes parents, je les trouvais trop cruels. J’avais décidé de prendre parti pour les plus faibles. C’était pas de la pitié, jamais. C’est juste que ça me parait logique qu’on les aide.
J’ai appris à me battre comme ça. Après avoir plusieurs fois défendu un camarade, un ami si je puis dire, et pris des coups à leurs place, je cherche pas la pitié, ni de l’admiration, j’ai un jour riposté. Et j’ai continué de riposter, allant souvent chez le principal…ça avait continué dans les autres classes. Au collège. Puis au lycée, où je me suis mis a défendre les vampires. J’allais pas m’arrêter. Pas quand j’en avais assez. Pas quand la justice ne fonctionnait pas correctement. Et que les préjugés étaient stupides. Et que les gens l’étaient encore plus.
Il ne s’est pas passé grand-chose après cela… Tout ce qui vous intéresserez de savoir, c’est qu’un jour, je suis parti de chez moi. Enfin, on m’a viré, mais ça revient au même : j’étais plus en compagnie de ces assassins. C’était cool, si vous voulez mon avis. Surtout que j’ai rejoint le
Red Order. Jouant au justicier. Ca me convient parfaitement, il y a beaucoup de boulot à faire dans cette ville…
J’espère juste pouvoir protéger tout le monde, et qu’il n’y ai pas de bain de sang…
On devrait pouvoir cohabiter ensemble…nan ?